Sculptures sur bois
La vingtaine de pièces qui composent cette exposition reprennent les trois grandes thématiques qui, à mon sens, structurent la culture populaire vénézuélienne.
En premier lieu, l’omniprésence du religieux, mais d’un religieux hétérodoxe, empreint de syncrétisme et volontiers irrévérencieux, à l’image du José Gregorio Hernández de Rafaela Baroni, ce médecin philanthrope que les Vénézuéliens plébiscitent comme leur « saint » favori, en dépit des réticences vaticanes…
En deuxième lieu, la fierté de l’indépendance matérialisée dans la dévotion envers Simón Bolívar, le Libérateur, véritable héros de la latinité, symbole d’un sentiment patriotique généreux et empreint de justice sociale.
Enfin, la musique et la danse dans lesquelles tout Vénézuélien est plongé dès son plus jeune âge, et dont les deux éléments précédemment cités sont des leitmotivs.
S. E. Jesús Arnaldo Pérez,
ambassadeur de la République Bolivarienne du Venezuela en France
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