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Pendant les années cinquante et soixante, deux tendances architecturales opposées coexistent. On construit des édifices, correspondant aux règles de l’ « international style », adoptant la peau de verre comme élément emblématique de la modernité ; et simultanément, on essaye de créer une architecture plus appropriée à nos spécificités locales. Cette volonté de construire notre identité culturelle au moyen de l’architecture se traduisit, par une nouvelle interprétation des formes de l’architecture moderne à la lumière de nos traditions de construction, par le recours à des matériaux de notre sol et par l’établissement de liens avec le monde de l’art national, dont on a assimilé, dans la composition architecturale, aussi bien des conceptions théoriques que certaines réalisations concrètes.
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